Circuit «Médina d’hier et d’aujourd’hui»
Son atout tient dans son intensité, manifestée dans la mosaïque de ses particularités patrimoniales matérielles et immatérielles (souks, monuments, artisanat, etc.), qui gravitent autour de la Place Jemaâ El Fna. Ce circuit propose une quintessence de la Médina et d’incontournables points d’arrêt. Le circuit a déjà connu des mises à niveau, réhabilitations et mises en valeur. Ainsi, pour valoriser le patrimoine, ont été restaurés et mis en valeur la mosquée Koutoubia, les tombeaux saâdiens et la Qobba almoravide ; la Place Jemaâ El Fna a été aménagée. Les principales rues commerçantes proches et des promenades piétonnes ont été aménagées. Des bornes d’information sont prévues sur les sites touristiques et six parkings souterrains sont en chantier (930 places). Un nouveau moyen de déplacement respectueux de l’environnement est mis en place : des vélos en libre-service
Tombeaux saâdiens
Ils datent de l’époque du Sultan Ahmed Al Mansur Saadi (1578-1603). Restaurés, la beauté de leur décoration impressionne. Le mausolée abrite les corps d’une soixantaine de Saâdiens, dont Al Mansour, ses successeurs et sa famille. L’édifice comporte trois salles ; la plus prestigieuse est celle des douze colonnes, avec la tombe du Sultan Ahmed El Mansour. Sa coupole en bois de cèdre ouvragé, ses stucs et les sépultures en marbre de Carrare sont finement travaillés : un magnifique exemple de l’art décoratif hispano-mauresque.
À l’extérieur, on trouve les tombes des soldats et serviteurs ainsi que le jardin de la nécropole. Le concept de valorisation touristique de ce vestige de la puissance et du raffinement de la dynastie saâdienne se matérialisera par plusieurs actions. Il y a le volet interprétation (panneaux sur l’histoire du mausolée, la vie du Sultan Al Mansour…) ; un point d’accueil avec tous les services nécessaires, des audioguides en plusieurs langues et une boutique de souvenirs ; et la révélation d’un nouveau visage du mausolée par sa mise en lumière
Palais Badiî
Construit à la fin du XVIème siècle, il fut édifié par le Sultan saâdien Ahmed Al Mansur Dahbi pour célébrer la victoire sur l’armée portugaise en 1578, à la bataille des Trois Rois. Aujourd’hui, n’en reste qu’une immense esplanade creusée de jardins, plantée d’orangers et entourée de hauts murs. L’objectif est de faire revivre ce qu’a pu être la grandeur du lieu ainsi que la chronologie de sa construction et de ses usages. Le visiteur peut choisir entre deux parcours et deux types d’interprétation, en images de synthèse ou restitutions tactiles.
Parcours extérieur en réalité augmentée :
- un dispositif multimédia, formant une sorte de tableau vivant et révélant les parties disparues du site
- des tablettes et une application pour smartphones offrant aux visiteurs une visite plus personnelle du Palais.
Parcours scénographiques intérieur :
Les quatre pavillons autour de la cour centrale du Palais accueillent un aménagement scénographique pour permettre une visite ludique interactive audioguidée, enrichie de films, extraits sonores, reconstitutions de décors et images 3D.
Les Nocturnes:
Mise en lumière permanente du Palais et illuminations lors des évènements.
Les luminescences du Badiî:
Chaque semaine, les pierres du Palais recréeront l’histoire du lieu et de son fondateur à travers les siècles et les événements : un spectacle d’images monumentales en 3D projeté sur les façades intérieures, un mix d’images, de sons et de lumières en multidiffusion, alliance de légendes et de nouvelles technologies.
Mise en lumière des portes et murailles du Palais:
Elle prolonge la visite pour profiter de la magie des lieux.
Chemin de ronde :
Son intégration accroît l’originalité du circuit. Il contribue à faire vivre une expérience en racontant l’histoire du chemin et les techniques de surveillance d’autrefois. Le concept est matérialisé par l’aménagement de deux donjons (panneaux d’interprétation et reconstitutions) ; la création de points d’observation (sur la place Kzadria, le Palais Badiî…) ; et la mise en lumière de l’ensemble
Palais Bahia
Bâti en Médina, au Nord du quartier Mellah, pour le grand vizir Ahmed Ben Moussa, dit Ba Hmad, les meilleurs ouvriers et artisans du pays y ont travaillé sans interruption de 1894 à 1900. L’objectif est la valorisation touristique de certaines parties du Palais par la mise en scène et l’interprétation de pans de son histoire. Un espace d’accueil à l’entrée du Palais et des panneaux d’interprétation seront complétés d’aménagements scénographiques dans des espaces intérieurs, avec les reconstitutions suivantes :
- répliques de personnages ayant vécu sur place (grand vizir Ba Ahmed, son épouse favorite Bahia…)
- ameublement de certaines salles pour faire revivre leur vie quotidienne.
Des aménagements scénographiques extérieurs englobent une exposition permanente en plein air et un parcours culturel, «La Promenade des Lumières», dans un cadre idyllique, animant les cours et jardins ; selon le thème traité, un personnage ayant vécu au Palais incarne le sujet et guidera le visiteur, avec des panneaux et des objets exposés
Jardin Bouachrine
Entre les Palais Badiî et Bahia, sa situation en Médina en fait une halte privilégiée. Son concept de valorisation repose sur l’aménagement d’une halte « high tech», d’un café comme lieu de détente, avec bornes de connexion pour téléphones portables
Place Jemaâ El Fna
Certaines sources lient ses origines à la fondation de Marrakech en 1071 par les Almoravides. Place commerciale à l’origine, elle a pris d’autres dimensions après la construction de la mosquée voisine, la Koutoubia. Le pupitre d’information et la borne interactive seront des relais pour informer sur la Médina et la ville moderne (plans, brochures, recommandations…) ; sur l’existence d’un portail web dédié ; les attraits et prestations disponibles dans le cluster et la Région et diffuser le programme des animations en Médina ;
Mosquée Koutoubia
C’est la plus importante mosquée de Marrakech ; elle fut l’une des plus grandes du monde islamique une fois achevée en 1158. Construite à la demande du calife almohade Abd Al Mumin, elle fascine par son minaret, rappelant celui de la Giralda, et pour sa couleur grès rose, typique de la ville.
Son nom – en français «mosquée des libraires» – vient des échoppes de livres qui l’entouraient. La mosquée a bénéficié de plusieurs restaurations et valorisations, la dernière étant la mise en lumière des abords valorisant ses spécificités architecturales
Qobba almoravide
Construite en 1064, elle servait aux ablutions. Active durant plusieurs siècles, elle était aussi l’une des premières fontaines de Marrakech. La valorisation touristique de la Qobba, référence de l’art almoravide, passe par sa mise en lumière et l’aménagement d’une passerelle transparente au-dessus des vestiges, donnant accès à l’intérieur du monument ; des panneaux d’interprétation racontant son histoire et un hologramme du fondateur, Ali Ben Youssef, expliquant l’histoire du site et son architecture ;
Médersa Ben Youssef
Joyau de l’architecture amazigho-arabo-andalouse, la médersa, restaurée en 1950, fut fondée par Abu Al Hasan, Sultan mérinide. La structure actuelle fut édifiée vers 1570 par les Saâdiens. Elle fut durant plus de quatre siècles un foyer d’étudiants (jusqu’à neuf cent). Un concept de valorisation est prévu, avec un centre d’interprétation interactif de nouvelle génération proposant un voyage dans le temps et une expérience multi-sensorielle passionnante (décors, films, musiques, effets spéciaux) ; un personnage fédérateur d’époque (l’un des sept saints) comme lien entre les séquences ; des audio-guides pour traverser les sept salles thématiques en découvrant la vie de chaque saint (origines, éducation…)
Circuit «Maillage de feuillages et d’éclairages»
Marrakech est émaillée d’une multitude de jardins historiques, contemporains, exotiques, etc. Ce circuit forme ainsi une sorte d’écrin vert autour de la Médina et de la ville
La Palmeraie
Elle compte plus de cent mille palmiers sur environ quinze mille hectares, ainsi qu’un potager. C’est un patrimoine naturel et touristique car elle concilie une nature exubérante et un urbanisme moderne. Son histoire débute au XIIème siècle lorsque les Almoravides conquièrent Marrakech et créent la Palmeraie à proximité. Un petit espace d’interprétation la valorise et fait découvrir son histoire
Jardin de la Ménara
Aménagé sous la dynastie almohade, planté d’oliviers, il est accessible à pied depuis la Place Jemaâ El Fna. Au cœur de ce vaste jardin, un grand bassin au pied d’un pavillon sert à irriguer les cultures, notamment l’oliveraie. C’est un endroit paisible, donc un lieu privilégié de promenade. Le bassin est alimenté par un système hydraulique vieux de plus de sept siècles, qui achemine l’eau sur près de 30 km depuis les montagnes. La valorisation concerne l’allée principale, l’oliveraie, le bassin et le pavillon. On aménagera l’allée principale en agréable promenade ponctuée de points d’arrêt avec des kiosques dédiés à la vente des produits de terroir (olives, huile d’olive…), des boutiques de souvenirs, des snacks…et l’installation de mobilier urbain, l’éclairage de l’allée et la couverture de certaines parties par des structures tendues pour ombrager la visite.
L’oliveraie est un élément paysager clé de la Ménara. Sa valorisation consiste en l’aménagement des passages favorisant un parcours plus aisé des jardins tout en les préservant (pavés, pas japonais, briques, graviers…) et des aires de pique-nique ; avec des panneaux d’interprétation sur l’histoire de l’oliveraie.
Quant à la valorisation du bassin historique de la Ménara, celle-ci passe par l’installation d’une fontaine musicale et lumineuse (jeux d’eau sur divers thèmes musicaux, programmés chaque heure ; de nuit, des lumières apporteront encore plus de féérie).
Un belvédère sera dédié à l’accueil d’évènements, idéal pour contempler le pavillon.
Par ailleurs, la valorisation du pavillon est confortée par la mise en scène et l’interprétation de l’histoire du lieu consistant avec l’installation de panneaux d’interprétation et les aménagements scénographiques intérieurs pour une reconstitution (répliques de personnages ayant vécu sur place, ameublement pour faire revivre la vie quotidienne, notamment la villégiature du Sultan)
Remparts de l’Agdal
D’une longueur impressionnante (plus de 10 km), les remparts de la ville sont parmi les attractions principales de Marrakech. Plusieurs portes bien préservées percent le mur. Longer les remparts de l’Agdal mène à une zone touristique et hôtelière, faisant de cette allée un passage très fréquenté qui gagnera à être animé.
L’endroit idéal pour une promenade ou une rencontre, dans une ambiance festive et enjouée, portant une dynamique artistique et culturelle plurielle. Pour valoriser les remparts seront installées des zones d’accueil d’artistes au long de la promenade et des halkas et des spectacles de rue
Promenade entre Médina et Jardins de la Ménara
Ces deux pôles culturels de Marrakech gagnent beaucoup à être mieux connectés pour rendre divertissante la sortie de l’enclave culturelle de la Médina vers la Ménara, avec des équipements et animations au long de la liaison :
- kiosques d’artisanat marocain et de produits de terroir ;
- boutiques de souvenirs et cafés ;
- concept d’un Walk of Fame
Cluster MICE, Shopping, Golf & Leisure, pour illustrer la modernité
Ce cluster propose le visage moderne de Marrakech, qui a bénéficié d’aménagements urbains et paysagers de plusieurs de ses quartiers, ce qui en fait aujourd’hui un centre de loisirs par excellence
Capitale marocaine du golf
Marrakech est la ville marocaine du golf par excellence, avec ses treize parcours conçus par des noms célèbres comme Robert Trent Jones, Kyle Philips, Jack Nicklaus et Colin Montgomery. Ils fondent la réputation de Marrakech comme l’une des grandes destinations golfiques internationales (la meilleure en 2015 en Afrique, Moyen Orient et Océan Indien d’après l’Association Internationale des Tour-Opérateurs de Golf). Afin d’élever l’attractivité touristique et d’allonger la durée moyenne de séjour, des promoteurs ont massivement investi dans le shopping (Carré Eden, Ménara Mall, etc.) et les animations (Palooza, Waky Marrakech, etc.)
Grands évènements internationaux
Sur le segment MICE, Marrakech est la première destination nationale. Elle dispose de trois palais des congrès (Mogador Palace Conference & Exhibition Center, Palais des Congrès Mövenpick Mansour Eddahbi, Palais des Congrès Palmeraie Golf Palace) totalisant plus de 5 000 places. Marrakech a su organiser des évènements de grande envergure (COP22, Congrès des Droits de l’Homme, Conférence Mondiale sur la Migration).
Elle a été désignée en 2018 comme meilleure destination internationale de MICE par l’Association Ibérique des Voyages d’Affaires et le magazine Travel Manager.
Marrakech dispose d’atouts privilégiés pour accueillir un nouveau centre de congrès et d’expositions de dimension internationale :
- bonne accessibilité depuis l’étranger (aéroports internationaux de Marrakech et Casablanca, ce dernier accessible par train et route à deux heures) ;
- première destination marocaine touristique avec une forte image à l’international ;
- expérience acquise dans l’organisation d’événements d’envergure.
Les objectifs du projet sont :
- exprimer la capacité de renouveau de Marrakech en la dotant d’une icône architecturale emblématique et moderne ;
- diversifier l’offre MICE de Marrakech vers les segments prioritaires ;
- améliorer le taux de remplissage des hôtels en semaine ;
- participer au développement économique de Marrakech et à l’attractivité du Maroc.
Avec sa capacité à accueillir les plus grands événements mondiaux, Marrakech s’inscrit parmi les dix grandes destinations mondiales (en nombre de participants accueillis par an) et en tête sur le continent. Elle cible en priorité les 500 événements mondiaux réunissant plus de 10 000 personnes. Le cœur de cible est constitué de divers secteurs (sciences médicales, économie, finance…)
Loisirs et divertissements
La cuisine marocaine est de plus en plus convoitée. De grand chefs cuisiniers ont élu domicile dans la ville ocre, créé des restaurants gastronomiques (Dar Moha, Jad Mahal, Azar, Comptoir Darna, etc.) et soutenu le développement d’enseignes de restauration de luxe (Ling Ling By Hakkasan, Fouquet’s Marrakech, Buddha-Bar, etc.). Marrakech attire depuis longtemps les clubbeurs du monde entier, avec une vie nocturne toute l’année. La jet set mondiale s’y retrouve hiver comme été pour profiter de la douceur du climat et des festivités organisées chaque soir. La ville a d’ailleurs accueilli ces dernières années plusieurs enseignes (VIP Room, Mariinski, So Lounge, W Club, etc.) face à la demande croissante de clubbeurs internationaux.
Marrakech ambitionne de conforter son offre loisirs à travers le nouveau resort de loisirs de Marrakech qui vient contribuer à la dynamique touristique régionale. Cette station de classe mondiale développera un espace de divertissement exceptionnel, avec des composantes d’accueil, des parcs à thème, des zones de loisirs, des commerces, des hôtels, des résidences de tourisme, des centres de Spa et bien-être, etc. Elle cible les résidents, les excursionnistes, les touristes nationaux et internationaux. Chaque espace est développé selon un thème spécifique : un même voyage, avec des expériences différentes. Il s’agit de créer un dispositif d’attraction géré par des opérateurs spécialisés, avec une offre haut de gamme inscrite dans la dynamique du développement touristique marocain.
De nombreux commerces viennent compléter cette offre avec allées animées, restauration et autres équipements… L’endroit est aménagé pour accueillir des enseignes nationales et internationales, dans un cadre agréable d’exception
Diversification de l’offre en renforçant le tourisme de santé
C’est l’un des produits à forte valeur ajoutée de Marrakech, nouvelle capitale du tourisme médical et du bien-être. Avec un savoir-faire médical reconnu à l’international, des tarifs de soins très compétitifs et sa proximité de l’Europe, des marchés d’Afrique et du Moyen-Orient, Marrakech dispose de tous les atouts pour devenir une destination privilégiée des investissements dans ce domaine. Plusieurs réalisations d’envergure confirment le filon prometteur du tourisme médical de luxe.
Elles traduisent l’intérêt des investisseurs pour les nombreux avantages offerts :
plateformes techniques modernes, structures médicales et paramédicales permettant d’offrir soins et séjours de convalescence dans des complexes conçus pour cela. Le développement des cliniques médicales – grâce aux technologies de pointe et à un corps médical formé dans les meilleurs établissements d’Amérique et d’Europe – positionne Marrakech en ce sens.
La première « ville médicale» du Maroc a été inaugurée en décembre 2016 : Marrakech Healthcare City. Ce complexe médico-hôtelier comporte un hôtel 5* (40 chambres et 56 appartements), avec piscines et jardins privés, pour concilier des vacances avec un bilan de santé, ou des soins de qualité, voire des opérations mobilisant des technologies de pointe. Le groupe émirati Tasweek y a investi 40 millions de Dollars pour accueillir plus de 5 000 patients par an. L’hôpital propose de nombreuses spécialités. Un centre de beauté, un Spa, une balnéothérapie et un hammam complètent l’offre. Il s’agit de mieux exploiter l’infrastructure existante en améliorant sa commercialisation et de créer un tourisme de santé et de bien-être basé sur l’écotourisme et l’agritourisme, en développant des projets intégrés de tourisme médical et de bien-être Bio