Dino Parc, pour la découverte et l’émotion

Capitalisant sur le label UNESCO, il sera le produit d’appel de la Province, complément du Musée et vitrine de l’offre touristique de la destination pour attirer les visiteurs vers les autres points d’intérêt du territoire. Ce Parc sera un équipement innovant, structurant, éducatif de nouvelle génération, avec une animation touristique ludique autour du thème des dinosaures. La SMIT a lancé une étude de faisabilité pour développer le Dino Parc prévu dans le cadre de la convention avec le Conseil Régional, qui valorisera les richesses paléontologiques du territoire en relation avec l’environnement touristique. Il comportera les animations ci-après. Son offre de loisirs actifs, thématisée et innovante, complète la découverte et l’émotion. Il fait du Dino Parc un équipement attractif et diversifié, justifiant une sortie à la journée, pour les familles notamment. Il offre des loisirs actifs aux plus petits et aux jeunes adultes :
• une «Aire des Petits Pieds», avec des jeux pour les plus jeunes ;
• une zone de street games, avec skatepark et terrain multisport, à compléter d’une offre active payante destinée aux jeunes adultes ;
• la «DinoTyro», une tyrolienne à partir d’une tour-belvédère d’où d’autres animations sont possibles (mur d’escalade, saut à l’élastique, saut pendulaire…) ;
• un parcours acrobatique, avec plusieurs niveaux pour être accessible à la majorité des publics, voire des acrocabanes ;
• la «Baignade Jurassique», pour la détente et la fraîcheur, une pataugeoire et un grand bassin ludique thématisé, traité dans l’esprit du développement durable.

C’est l’identité du Dino Parc, le cœur de la visite : on y apprendra en s’amusant et par les émotions. S’y trouveront un pavillon, «Le passage des dinosaures dans l’Atlas Marocain», ainsi qu’un parcours reliant les reconstitutions de dinosaures et les sites de fouilles. Au DinoLab, on s’initiera à la stratigraphie et à interpréter les fossiles.

Lac de Bine El Ouidane, le haut d’Afrique

Construit en voûte, le barrage de Bine El Ouidane (132 m de haut) ferme une vallée étroite. Son lac (4 000 ha) est l’une des plus grandes retenues du Royaume. A plus de 800 m d’altitude, ses eaux sont retenues par des argiles imperméables cernées de reliefs. Plus haut lac d’Afrique, son paysage est splendide et impressionnant. L’oued El Abid à l’Est et l’assif N’Ou Ahansal au Sud l’alimentent. Pour valoriser ce point d’arrêt, conforter l’animation et augmenter l’attractivité, une piste de jogging et de randonnée autour du lac est prévue, avec des aires de repos. Il est recommandé d’y installer des statues de dinosaures.

Afourar, village aux panoramas féériques

Au pied de la montagne que gravit en rudes lacets la route menant au lac de Bine El Ouidane et à Azilal, Afourar offre des vues panoramiques sur la plaine, son damier de champs irrigués, et la centrale hydroélectrique. On installera des statues de dinosaures au village, porte d’entrée du Géoparc, pour marquer le thème du cluster et souhaiter la bienvenue aux visiteurs de la Dino Valley.

Le Musée, pour tout savoir des patrimoines

Le Musée d’Azilal est une composante centrale du Géoparc M’Goun, pôle scientifique dédié surtout aux sciences de la terre. Y sont exposés les patrimoines – naturel, géologique, archéologique, culturel et paysager – du territoire du Géoparc. Le squelette du dinosaure Atlasaurus Imelakei découvert sur le site, y sera exposé. Au centre d’Azilal, une grande statue de dinosaure contribuera à ancrer la thématique.

Centre d’Accueil Touristique, une clé de compréhension

Véritable vitrine de promotion du produit touristique, d’accueil, orientation et information sur les offres, services et atouts touristiques de la Province, ce Centre familiarisera les visiteurs avec les patrimoines (naturel et bâti) et la vie locale. Il stimulera l’intérêt pour la culture vivante (débats et conférences sur l’art et la vie culturelle).

Cascades d’Ouzoud, la symphonie des eaux vives

Les cascades d’Ouzoud (1 060 m d’altitude, 110 m de haut) sont spectaculaires, à trois paliers, souvent coiffées d’un arc-en-ciel, dans une vallée verdoyante aux parois de grès rouge, plantée d’oliviers, amandiers, figuiers, et caroubiers, où une douzaine de moulins à huile traditionnels sont toujours actifs. Les travertins caverneux offrent un habitat faunique diversifié (singes magots, chauves-souris, oiseaux…), ce qui a fait du lieu un SIBE. Le site a bénéficié d’un vaste programme d’embellissement et 17 MDh seront investis pour le valoriser comme point d’arrêt dans le cadre de la convention avec le Conseil Régional :
• descente en tyrolienne, téléphérique et petits bateaux ;
• création d’un espace d’interprétation des cascades et de la vie rurale ;
• balisage et développement de circuits de randonnée.
Il est prévu d’améliorer l’accès au site, l’environnement et les commodités.

Amazar, un projet pluriel et singulier

Ce projet touristique et culturel créera un point singulier face aux splendides cascades d’Ouzoud, au carrefour de Marrakech, Ouarzazate, Imin Ifri, des traces de dinosaures, de Bine El Ouidane et de la vallée d’Aït Bouguemez. Amazar, porté par la Fondation Aswate Al Jabal pour le Patrimoine, réalisera un hôtel 5* (100 lits) pour développer le tourisme de nature et de montagne, ainsi qu’un musée dédié à la femme rurale et une bibliothèque. Le circuit reliera le pont naturel d’Imin Ifri par les vallées d’Aït Boulli, Aït Bouguemez et Zaouiat Ahansal, ou vers la vallée de Tassaout.

Pont d’Imin Ifri, l’arche enchanteresse

Près de Demnate, cette merveilleuse arche naturelle haute de 30 m franchit une étroite vallée taillée dans le calcaire ; l’assif Tisslit l’a creusée. De nombreux oiseaux trouvent refuge auprès de cette curiosité unique au Maroc, proche du barrage Moulay Youssef. Grâce à sa biodiversité, ce site classé SIBE est très visité.

Megdaz, village distingué par l’UNESCO

Megdaz, «le plus beau village au Maroc» d’après l’UNESCO, est le berceau d’une culture et d’un savoir-faire architectural extraordinaires. On y pratique l’élevage et l’agriculture traditionnels. Dans la vallée de Tassaout, à 2 000 m d’altitude, il compte sept maisons fortifiées en matériaux locaux, la plus ancienne du XVIIème siècle.

Tizi N’Tirghist, le col aux gravures rupestres

Sur le Jbel Rat, au col du Tizi N’Tirghist, un enclos de pierres entoure de nombreuses gravures de cavaliers, des scènes de transhumance, de combat et de chasse (dont une à la panthère), gravées sur des grès il y a 3 500 à 4 000 ans. Le site recèle de nombreux boucliers, pointes de javelots et petits cavaliers libyco-berbères.

Vallée d’Aguerd N’Ouzrou, aux splendeurs paysagères

Elle est connue pour ses fameuses empreintes de dinosaures proches d’un village aux remarquables architectures, avec un splendide paysage de marécages et d’aires de battage.

Vallée d’Aït Boulli, connue pour son artisanat

Avec ses associations et coopératives féminines, cette vallée est célèbre pour son artisanat (tapis, sculptures sur bois, costumes, bijoux, châles, etc.).

Potiers de Boughrart

Proche de Demnate, le village de potiers de Boughrart compte de nombreux ateliers, dont vivent pour l’essentiel ses habitants. Connu pour ses objets joliment émaillés, il perpétue cet héritage ancestral (plus de 1 000 ans, vu la quantité d’argile extraite).

Quartier des artisans à Demnate

Demnate est célèbre pour  sa  couture traditionnelle, avec son savoir-faire ancestral… La vitalité de l’activité est impressionnante, surtout dans l’ancien Mellah, avec des  échoppes de fils de soie de toutes couleurs : un spectacle magnifique.

Vallée d’Aït Bouguemez, dite «la vallée heureuse»

Touristique par excellence (environnement de qualité, architecture traditionnelle, empreintes de dinosaures, arts populaires, coutumes…), cette vallée d’altitude est dominée par des sommets à plus de 3 000 m, dont le Jbel M’Goun. Accessible uniquement à pied ou à dos de mulets jusqu’au début des années 2000, la vallée d’Aït Bouguemez était isolée par la neige en hiver, ce qui en a préservé la beauté.
Aujourd’hui, elle est d’un accès facile à partir d’Azilal. Ses vergers et jardins plantés de pommiers et noyers contrastent avec l’austérité des flancs abrupts alentour.
La vallée compte 27 villages bâtis en matériaux locaux. Elle est arrosée d’abondance par les oueds coulant des monts tout proches. Luxuriante, elle s’étire sur 30 km en ruban verdoyant au pied des villages suspendus. Une randonnée tranquille, de village en village, permettra des rencontres chaleureuses, avec hébergement en gîte chez l’habitant. Grâce aux coopératives féminines, les produits du terroir abondent. La vallée fut impliquée dans l’expérience pilote de développement du tourisme de montagne entre 1983 et 1993 dans le Haut-Atlas Central : «La Grande Traversée des Atlas Marocains». Elle abrite l’unique Centre de Formation aux Métiers de Montagne du Maroc, mis à niveau dans le cadre d’un partenariat entre le Département du Tourisme, le Conseil Régional et le Ministère de l’Intérieur.

Vallée de Tassaout, dite «la vallée perdue»

Isolée, elle a conservé ses traditions ancestrales. Les paysages sont des plus sauvages : villages perchés, aux murs de pisé, cultures en terrasses sur pentes de terre rouge, gorges profondes où s’engouffrent la Tassaout. Le pont naturel d’Imin Ifri lui offre une belle porte d’entrée ; elle débouche sur Ouarzazate. De superbes villages la ponctuent, comme Megdaz, ou Ichbaken, très beau village berbère.

Iwaridène, le village du sauropode géant

Les empreintes des dinosaures sont proches du pont d’Imin Ifri. Sur 2 ha, de superbes empreintes tridactyles de dinosaures théropodes sont imprimées sur de grandes dalles ocre rouge. En 1978, un géologue découvre à Taghbalout la piste spectaculaire (près de 90 m) d’un énorme sauropode. Ses enjambées immenses (3,30 m) et la taille des empreintes postérieures sont parmi les plus grandes connues. On lui attribue  un poids de 50 tonnes.

Grenier de Sidi Moussa, un lieu sacré

Le tombeau du saint Sidi Moussa occupe une position stratégique. Flanqué de quatre contreforts terminés en guérites, c’est aussi un grenier collectif, à la jonction des vallées qu’il domine, truffé de meurtrières comme un fortin. A l’intérieur, on trouve des loges où les villageois abritaient leurs biens. Construit en bois de genévrier et en terre, l’édifice a été restauré par l’UNESCO. De la terrasse, une vue panoramique exceptionnelle offre un étonnant contraste entre cette oasis verdoyante et les montagnes désertiques.

Aït Blal, les traces des théropodes

Près de ce village sont fossilisées des traces de dinosaures théropodes de petite taille (de 1 m à 1,50 m), à trois doigts minces (des chasseurs carnivores légers et rapides), bien visibles en bord de piste. Le parcours, aisément praticable, offre aussi de beaux panoramas.

Ibaqualliwn, les empreintes de dinosaures

Il y a plus d’un million d’années, la vallée d’Aït Bouguemez était un lac peuplé de dinosaures qui ont laissé là leurs empreintes. Faciles d’accès, on peut les admirer un peu partout dans la vallée. Sur les calcaires du site, on en reconnaît deux types :

  • à trois doigts, de théropodes bipèdes carnivores ;
  • ovales, de sauropodes quadrupèdes herbivores.

Ces empreintes sont les plus célèbres du Géoparc M’Goun. Il est suggéré d’implanter des statuettes de dinosaures près du site.

Zaouiat Ahansal, village amazigh typique

Il fut fondé au début du XVIIIème siècle par Sidi Saïd Ahansal, ainsi que la Tarika Hansalia. Zaouiat Ahansal est d’une beauté saisissante, typique du monde berbère, réputé pour son environnement (montagnes, forêts, oueds, gorges, sources…) et son architecture ancestrale de pierre et pisé ; diversité des formes et richesse des motifs illustrent un esthétisme développé. Ce fut l’une des quatre Communes concernées par l’expérience «La grande traversée des Atlas marocains» pour développer le tourisme de montagne dans le Haut-Atlas Central, comme point de départ de plusieurs grandes randonnées. Une piste conduit vers le site d’escalade de Taghia.

Taghia, site d’escalade mondialement connu

Taghia est un petit village berbère au fond d’un cirque. Entre cinq massifs principaux très proches, des canyons favorisent les marches d’approche. Les premières traces d’escalade remontent aux années 1970. Depuis, ce site a été connu et apprécié des grimpeurs de l’élite mondiale. Les voies atteignent 500 m de dénivelé et offrent toutes les difficultés, pour tous les goûts et les niveaux. A Taghia, on apprécie l’hospitalité d’un peuple et ses coutumes. Du village partent de magnifiques randonnées sur les plateaux, dans les canyons, ou vers les itinéraires d’escalade.

Tamga Amastfrane et sa «Cathédrale»

Ce rocher – dit «Cathédrale» – présente une imposante falaise (600 m de paroi verticale). Il culmine à plus de 1 800 m et domine la rivière Ahansal, offrant un superbe paysage entre les hauts plateaux de l’Atlas et les terres rouges. L’accès au sommet est réservé aux randonneurs confirmés via les passages aménagés par les bergers. Tamga, réserve naturelle classée SIBE, se distingue par une formation imposante de sédiments et par son bel environnement (forêts de pins, oued Ahansal, sources…). Point de passage des touristes vers Zaouiat Ahansal, Anergui et Imilchil, cette curiosité naturelle est proche du village de Tilouguite.

Une base nautique sur l’oued Ahansal

Le cours de l’oued Ahansal propose des parcours variés. On y pratique les sports nautiques, le divertissement et la compétition. La convention conclue avec le Conseil Régional prévoit une base nautique sur la Commune de Tilouguite, avec des espaces dédiés (accueil, information, encadrement, restauration) et des commodités.

Anergui, amphithéâtre de falaises

Accessible depuis Tamga, c’est l’un des paysages célèbres du Maroc, immense amphithéâtre de falaises aux superbes panoramas (forêts, rivières, plateau de Kousser, gorges de Wandali, pâturages d’altitude, habitat traditionnel…). C’est un somptueux point de passage des randonneurs vers Imilchil, zaouiat Zaouiat Ahansal et Ouarzazate.