- Baie de Dakhla
- Ville de Dakhla
- Artisanat
- Complexe de l’Artisanat de Dakhla
- Musée écologique de la mer, l’Aquarium de Dakhla
- Palais des Congrès
- Eglise catholique espagnole
- Phares de Dakhla
- Complexe agricole et boutiques de produits de terroir à Tawarta
- Station de cure thermale à Tawarta
- Hébergement touristique Dar Nasrani à El Argoub
- Le désert
- Sebkhat Imlili
- Plage Porto Rico
- La Dune Blanche
- La ferme ostréicole
- Source thermale Asmaa
- Ferme des autruches
- Réserve de phoques moines
- Capital immatériel sahraoui
- Complexe touristique écologique à Bir Guendouz
- Parc National de Dakhla
- Ile du Dragon, ou île Herné
- Ile Majdouline
- Produits du terroir
Baie de Dakhla
Sur près de 400 km2, une mosaïque de nombreuses dunes de sable tapissées d’immenses prairies de phanérogames marines sur un vaste estran de végétation de reg constitue un habitat idéal pour plus de 120 espèces de mollusques et plus de quarante espèces de poissons. L’écosystème de la baie de Dakhla a reçu trois reconnaissances, certaines internationales :
• RAMSAR (depuis 2003, la baie est classée en zone humide d’importance internationale, comme espace représentatif, rare et unique) ;
• ZICO (la baie est classée Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux, donc considérée comme stratégique pour la conservation d’espèces aviaires particulières) ;
• SIBE (classement Site d’Intérêt Biologique et Ecologique).
Classée milieu maritime du réseau national des aires protégées, la baie de Dakhla est un site exceptionnel d’un grand intérêt biologique et écologique de par sa grande biodiversité, son cadre naturel d’exception et sa situation géographique incomparable. Site d’hivernage et de reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux, escale pour la plupart des oiseaux d’eau paléarctiques, la baie est également connue pour ses mammifères marins, notamment les grands dauphins, et constitue un excellent site pour développer des activités aquacoles, dont l’exploitation des gisements naturels de coquillages et la production conchylicole. Cette variété d’atouts, naturels et paysagers, conjugués à d’autres attraits, a favorisé l’apparition d’un écotourisme, levier de développement pour une conservation durable du patrimoine biologique et culturel local et une valorisation rationnelle des ressources.
Ville de Dakhla
La fondation de Dakhla remonte à 1884 : ce fut le premier bastion de la présence espagnole au Sahara, sous le nom de Villa Cisneros qui ferait référence à un cardinal espagnol du XVIème siècle. Isolée, Dakhla est demeurée protégée du tourisme de masse, gardant son authenticité et ses marchés aux étales d’épices, de tissus colorés ou d’onguents…
Aujourd’hui, Dakhla est une grande ville qui attire des investisseurs et de nombreux touristes nationaux et étrangers venus profiter de son climat exceptionnel de péninsule à l’intérieur des eaux de l’Atlantique.
Artisanat
Avec le développement urbain rapide, sont apparus de nouveaux métiers : ferronnerie, plâtre, zelliges, tapisserie… L’artisanat est très présent dans l’économie locale et emploie la main d’œuvre la plus nombreuse ; il procure ainsi une part importante des revenus de la population, mais participe peu au développement socio-économique régional. Le secteur compte 3 500 artisans, 48 coopératives, 26 associations professionnelles et 15 petites entreprises actives dans l’économie sociale. Quatre producteurs ont décroché le label national «Morocco Handmade». L’artisanat régional est centré sur le traitement des peaux de chèvres et de chameaux, en plus de l’ivoire coloré, des articles décoratifs en cuivre, de produits utiles en argile locale et d’œuvres d’art, dont les bijoux.
Le développement de l’artisanat est lié à l’héritage culturel local et dépend par conséquent de l’élevage. Les filières majeures sont la bijouterie d’argent (ou objets d’inspiration traditionnelle comme les marteaux à sucre ciselés, poignards, bâtons de marachéla…) ; les articles en cuir (poufs, tapis muraux, boîte à ouvrage, coussin, divans, semelles…) ; le tissage (tapis, habits régionaux – draias, melhfa – et tentes sahraouies) ; et d’autres filières, comme le bois (Jdari), Hsir ou tapis en jonc Smar, poterie…
Les produits régionaux sont particuliers, avec des designs et objets emblématiques, comme la fibule.
Complexe de l’Artisanat de Dakhla
Le Complexe attire les touristes qui y découvrent des objets reflétant l’authenticité et la beauté du patrimoine et de l’artisanat des Provinces du Sud.
Musée écologique de la mer, l’Aquarium de Dakhla
Ce musée écologique dont l’investissement est public valorise l’importance et la richesse de la biodiversité maritime et océanographique des Provinces du Sud. Il met en valeur les activités liées à l’ostréiculture et la pêche. L’Aquarium de Dakhla est composé d’un espace d’accueil ; d’un grand bassin principal, dont la conception et la taille seront adaptés aux espèces à accueillir; d’un bassin moyen ; et d’un espace d’interprétation des activités aquatiques pratiquées au niveau de la région.
Palais des Congrès
Dakhla dépasse progressivement son image de destination éolienne et se lance sur les marchés du tourisme et du MICE, dont le désert devient une nouvelle destination de prédilection.
Le Palais des Congrès de Dakhla accueille chaque année plusieurs manifestations de dimension internationale, comme le Forum de Crans Montana qui mobilise l’ensemble des forces touristiques locales quelques jours durant, ainsi que le Festival International du Film, etc.
Entre manifestations artistiques, défilés de mode, conventions de grandes entreprises et séminaires, le Palais des Congrès de 800 places ouvert en 2011 joue un rôle primordial dans l’ouverture de Dakhla au tourisme d’affaires. La grande multinationale “Bic” a choisi Dakhla pour l’organisation d’une grande convention, la Chambre Française de Commerce et d’Industrie pour y a organisé le Forum d’Affaires Maroc-France, et des médecins du monde entier s’y sont rendus en congrès.
Eglise catholique espagnole
En centre-ville, une église catholique construite par les Espagnols, achevée en 1954, continue d’accueillir des offices religieux. L’église de Dakhla s’appelait Nuestra Señora del Carmen – Notre Dame du Mont Carmen – montagne libanaise symbolisant la Vierge Marie. Ce nom est largement utilisé par les marins, Dakhla étant une grande ville de pêche.
Phares de Dakhla
Dans les années 1920, le phare était une tour d’environ 10 m au coin d’un ancien phare espagnol situé sur le promontoire côtier d’Arciprés Grande 1. Le phare actuel est une tour cylindrique de 50 m de haut, avec galerie et lanterne, peinte de bandes horizontales blanches et noires. Construit au bout d’une péninsule sablonneuse au Nord-Ouest de Dakhla, il émet un flash blanc visible jusqu’à 38 km.
Complexe agricole et boutiques de produits de terroir à Tawarta
Soutenu par un budget public, la création d’un espace dédié à valoriser les ressources agricoles locales et à améliorer les conditions du travail est prévu, pour que la population participe au développement et au rayonnement de la destination ; il constituera à ce titre un cadre propice à promouvoir l’action coopérative et des activités génératrices de revenus.
Il s’agit de valoriser les produits du terroir offrant un potentiel touristique intéressant grâce à des plateformes d’exposition et de vente dédiées à la mise en tourisme des produits régionaux, avec accueil, exposition, vente, dégustation, services et activités. Sont notamment concernés : le Tichtar (viande cameline séchée), les variétés de couscous Khoumassi, Toulati et Aadi, le lait de chamelle Zrig et la graisse fondue du dromadaire Dhen. Ce projet permet d’accompagner les associations et les producteurs locaux. Un espace multimédia est dédié à promouvoir les produits touristiques proposés au niveau de la destination, notamment le produit d’appel de la destination (sports de glisse) et les produits écotouristiques offrant des expériences inédites dans l’arrière-pays (quad, expéditions dans le Sahara, golf du désert…).
Station de cure thermale à Tawarta
Le développement d’une unité de bien-être dont l’investissement sera porté par le public est également prévu dans la région. L’objectif de cette unité est d’aménager le site de la station thermale de Tawarta pour assurer des conditions sanitaires optimales et de créer une station écologique, aux normes de qualité spécifiques, qui propose des cures thermales traditionnelles, des séjours de santé, de bien-être ou de remise en forme.
Les composantes à mettre en place sont l’espace wellness (hammams, saunas, espace beauté) ; l’espace cure (cabines de soins, espaces de balnéothérapie) ; un restaurant diététique ; une salle de sports et l’espace multimédia dédié aux activités écotouristiques et de niche.
La décoration sera inspirée des activités de niche (kitesurf, windsurf, quad, golf…) afin d’en donner un avant-goût aux visiteurs venus initialement en quête de relaxation et de détente.
Hébergement touristique Dar Nasrani à El Argoub
Cet hébergement respecte l’architecture locale et propose une expérience riche dans un confort exceptionnel, alliant authenticité et modernité dans un cadre authentique sous forme de maison d’hôtes de première catégorie ; un espace d’accueil et réception ;un restaurant; une piscine et un espace de vente et location du matériel de kitesurf et windsurf.
L’offre culinaire puise dans le terroir local en utilisant des produits issus des exploitations avoisinantes.
Le désert
Dans son immensité, la région offre un relief très plat, peu accidenté, de vastes plaines sablo-limono-argileuses recouvertes de cailloux, appelées «regs». Ce paysage désertique est marqué par le contraste des teintes sombres des morphologies tabulaires avec les nuances calcaires des surfaces éoliennes relevées par les aplats de sable blanc. L’essentiel de ce territoire est donc un désert aux vastes horizons dégagés, où le regard s’accroche aux reliefs épars ou à la silhouette d’un acacia perdu au milieu de grands regs caillouteux.
Des lieux magiques, un univers minéral aux multiples contrastes : la Région est une terre de prédilection de bivouac, trekking, randonnée chamelière, rallye… La lumière change au fil des heures ; rouge intense au coucher de soleil, teintes claires en journée.
Sebkhat Imlili
La zone humide d’Imlili est à environ 100 km au Sud de Dakhla, après une route rectiligne traversant des plaines désertiques et quelques villages. Difficile d’imaginer de l’eau dans une zone aussi aride. Pourtant, au détour d’une dune, apparaissent les premiers signes de végétation, une sorte d’oasis de roseaux verts surgie de la terre craquelée. Un peu plus loin, des piscines naturelles émergen tau milieu du désert, peuplées de petits poissons.
Plage Porto Rico
A 10 km de Sebkhat Imlili, des falaises se jettent dans l’Océan, avant de révéler cette crique sauvage au sable blanc et aux eaux cristallines. La plage Porto Rico est un lieu de prédilection pour les oiseaux migrateurs ; ses formations rocheuses et son phare déserté lui confèrent un aspect austère, un lieu idéal pour se baigner et bronzer loin des regards. Il est possible d’y passer la nuit sous une tente ou en bivouac. Situé sur le Tropique du Cancer, ce site est l’endroit idéal pour l’installation d’un bivouac saharien. Plus au Sud, la plage Puertito, avec son étendue de sable blanc.
La Dune Blanche
A une trentaine de kilomètres de Dakhla se trouve la curiosité géologique la plus surprenante de la région : la Dune Blanche. Il s’agit d’une dune de sable blanc façonnée par le vent qui se dresse au milieu de la baie. Du sommet, la vue panoramique à 360° révèle la magnificence du site qui constitue l’habitat de prédilection des crabes violonistes et des flamants roses et qui n’est accessible qu’en bateau ou en kite downwind, une expérience inoubliable pour les kitesurfeurs confirmés.
La ferme ostréicole
Les huîtres de Dakhla sont incomparables. La ferme ostréicole, à quelques kilomètres de Dakhla, propose une visite guidée, à prolonger d’un bon repas au restaurant voisin, face à la mer, autour d’huîtres fraîches, de tajines, moules et autres fruits de mer, avec toutes sortes de poissons grillés locaux.
Source thermale Asmaa
Ses bienfaits ont des vertus sur la peau, les troubles respiratoires et les os. Exploitée depuis des années, la source Asmaa libère des eaux chaudes naturelles sulfureuses, dont la température avoisine les 38°C amenées à la surface par un forage artésien de plus de 70 m de profondeur. La source propose des séances de massothérapie naturelle aux jets d’eau.
Ferme des autruches
A 8 km de Dakhla, la ferme des autruches est la propriété d’un passionné qui souhaite les réimplanter en semi-liberté. Les 500 autruches du parc, construit en 2005, sont regroupées par âge. L’autruche est le plus grand des oiseaux coureurs. Son espérance de vie avoisine les 70 ans. Dakhla, grâce à son climat sec et tempéré, présente un milieu adéquat pour élever cette espèce qui vit généralement dans les savanes et les régions très sèches au Sud du Sahara. Sa capacité de ponte est de 40 œufs tous les 9 mois. Toutes ses composantes organiques servent aux humains : la peau est très prisée en cordonnerie et maroquinerie ; les plumes concourent à la décoration et à la fabrication d’objets ; la graisse sert au massage en cas de rhumatisme articulaire et dans les soins esthétiques.
Réserve de phoques moines
A 400 km au Sud de Dakhla, le Cap Blanc-Aguerguer abrite l’une des dernières colonies du phoque moine au monde.
Capital immatériel sahraoui
La destination recèle une richesse culturelle, humaine et naturelle exceptionnelle, avec de nombreux sites historiques : un patrimoine archéologique important. Elle est le berceau d’un riche folklore très varié et d’une hospitalité séculaire. Les traditions et coutumes dans les Provinces sahariennes sont fortement imprégnées de la culture hassanie.D’autres ont trait aux moussems et aux mois sacrés de l’Islam ; certaines concernent l’habillement (Melhfa, Dera’ia, etc.). La littérature hassanie imprègne la culture des populations du Sud du Royaume. Elle s’intéresse aux poèmes et aux proverbes, mais également à l’histoire, aux contes et aux énigmes.
La poésie domine la culture hassanie. Elle aborde des sujets variés, notamment la vie des Sahraouis, les coutumes et les traditions. Elle contribue à animer la vie sociale lors des rencontres familiales et tribales, mais également des manifestations culturelles, comme les chants et les danses.
Les proverbes populaires occupent aussi une place importante, comme source de sagesse et de leçons de vie issues principalement d’histoires vécues, individuelles et collectives. Les contes hassanis révèlent la richesse de l’imaginaire du désert.
Le territoire recèle de nombreux sites à valeur historique, dont :
• Boularyah, au Sud d’Aousserd, où l’on trouve des tombes circulaires et d’autres marquées de pierres érigées, qui attestent de rituels funéraires autres qu’islamiques ;
• Aghailass, près du site Boularyah, avec des tombes anciennes en forme d’anneau ;
• Aglibat Masdar, riche en écritures et gravures sur roches ;
• Oum Argawen et Akhnifissia, plus à l’Ouest, avec des dessins et gravures, ainsi que des tombes en formes de petites pyramides ;
• Madess, une chaîne de petites montagnes espacées;
• Oued Achayef, près de Aousserd, où l’on peut découvrir plusieurs cimetières avec des pierres très longues, appelées localement Achayef, qui signifie «le signe visible».
Parmi les monuments historiques figurent la Casa del General et le grand portail d’accès principal de la cité administrative ancienne.
Complexe touristique écologique à Bir Guendouz
Les hébergements écologiques bénéficient d’un emplacement à fort potentiel naturel où les touristes s’arrêtent pour passer la soirée et la nuit : une valeur ajoutée pour le territoire. Ce complexe impliquant l’investissement public respecte l’architecture locale ; il est décoré avec raffinement et animé par les arts populaires locaux. Il propose une expérience riche dans un confort exceptionnel avec un espace d’accueil et réception, un restaurant, une auberge de première catégorie, des bivouacs de luxe et un espace de vente et de location de matériel pour la pratique des sports nautiques. Cette dernière composante, très importante, appuie l’animation touristique de Bir Guendouz : un prérequis indispensable pour matérialiser la thématisation. On y trouve des combinaisons de kitesurf, cannes à pêche, kitefoils, planches de kayak…
Parc National de Dakhla
Il est inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial à l’UNESCO. Sur près de 19 000 km², c’est un refuge pour la gazelle de Mhorr. Près de la frontière maroco-mauritanienne, à 350 km au Sud de Dakhla, Safia est une station créée pour acclimater certaines espèces de la faune saharienne avant leur lâcher dans la nature. Cet immense Parc est connu pour la beauté de sa côte où nichent d’importantes colonies de flamants roses, d’oiseaux migrateurs, de dauphins et surtout de phoques moines au Cap Blanc Aguerguer. On peut aussi y pratiquer la plongée. Ce désert se caractérise surtout par une bande littorale soumise à l’influence océanique et un immense reg intérieur parsemé de butes.
Délimité sur sa façade atlantique par de hautes falaises, le site est constitué d’un chapelet de petits reliefs soumis aux mouvements des vents très fréquents et puissants. La partie septentrionale fut autrefois le territoire d’une importante population de gazelles Dorcas dont subsistent quelques témoins.
L’influence de l’Océan, des reliefs insolites et variés, une atmosphère salée, confèrent un cachet unique rehaussé par la présence d’une faune terrestre spécifique comme le mouflon à manchette ou la gazelle Dorcas et surtout d’une faune marine exceptionnelle, avec le phoque moine aisément observable du haut des falaises. L’Océan est ici partagé entre les eaux canariennes et une grande masse d’eau très particulière et très fertile de par la permanence d’une remontée d’eau froide venue des profondeurs. Ces conditions jouent un rôle majeur dans le maintien d’une très forte productivité halieutique.
Ile du Dragon, ou île Herné
Dans la baie de Dakhla, l’île du Dragon, découverte par les Phéniciens quatre siècles avant notre ère, se dresse à l’horizon. Ce site extraordinaire, à 20 km de Dakhla, est l’une des nombreuses curiosités géologiques à visiter, connue pour ses très beaux coquillages. La plage se dessine au loin et, à marée basse, on peut rejoindre l’île à pied ; sinon, des bateaux sont disponibles pour assurer la traversée. A marée haute, l’île trône au milieu de la mer entourée de voiles de kitesurf par dizaines.
Ile Majdouline
Elle est idéale pour un «Safari Coquillages». La pêche aux coquillages de toutes sortes est l’occasion d’un petit bain d’argile blanche. L’île abrite également de nombreux oiseaux marins, sédentaires ou migrateurs, comme les flamants roses, hérons, spatules et autres échassiers. Ramasser et vendre des coquillages et crustacés fait partie des principales activités locales, grâce à l’extraordinaire gisement naturel local.
Produits du terroir
La tradition culinaire du Maroc saharien en général et de la destination en particulier témoigne de la créativité et de l’ingéniosité des Sahraouis. Elle est parfaitement adaptée aux spécificités de ce territoire et à ses ressources. Les produits du terroir occupent aujourd’hui une place importante dans l’économie sociale et solidaire locale, avec notamment une dizaine de coopératives gérées par des femmes. Leur production contribue à préserver des savoir-faire locaux, écologiques et diversifiés.
Le Keskes Khoumassi (couscous multi-céréales) est le plus connu et le plus demandé. Il résulte d’un savoir-faire féminin bien maîtrisé, connu sous trois formes selon le nombre et la nature des céréales qui le composent. D’autres produits lui sont associés (lait, lben, sucre, miel, huile, légumes, viandes et autres ingrédients). Le lait de chamelle est aussi un produit local emblématique, produit dans tout l’espace pastoral du territoire, avec un cheptel camelin de plus de 25 000 têtes ; la production avoisine 5 000 tonnes.
Préparer le Tichtar est simple : la viande cameline en filaments fins est séchée à l’air ambiant. Additionné à de la graisse fondue de dromadaire, on obtient un autre produit, dit Lkhliâ. Le Tidguit, viande cameline imprégnée d’épices puis séchée au soleil, a une saveur proche de Lkhliâ. On le mélange au Dhen pour donner un hachis onctueux.
Activités de niche et sports de glisse
La destination est connue et commercialisée comme un spot de sports de glisse grâce aux qualités de l’espace lagunaire. Les petites profondeurs, le vent balayant régulièrement la surface des eaux et l’ensoleillement permanent réunissent les conditions idéales pour pratiquer ces sports.
Sports de glisse
Site sportif de premier choix, Dakhla est devenue une destination d’aventure en plein désert. Mariage entre mer et désert, plages illimitées et ensoleillement tout au long de l’année, Dakhla est aujourd’hui une capitale mondiale des sports nautiques, abritant les rendez-vous internationaux les plus incontournables. Avec un vent constant et des eaux peu profondes, la perle du Sud est l’un des meilleurs endroits au monde pour apprendre et pratiquer le kitesurf et le windsurf : aux yeux des champions de ces disciplines, Dakhla est le plus beau spot du monde après Hawaï.
Reconnue pour ses importantes richesses naturelles, Dakhla attire les amateurs et professionnels des sports nautiques de toutes nationalités. Le développement du sport touristique et l’organisation de grandes manifestations sportives ont permis à Dakhla de se positionner en tête des destinations sportives les plus attractives. Ce choix des sportifs professionnels se justifie par la présence de l’Atlantique et de plages pour pratiquer la natation, le parachutisme de mer, ou encore la plongée sous-marine, le ski nautique ou la moto marine. Actuellement, cinq écoles de sports nautiques accueillent chaque année plusieurs milliers de touristes sportifs. Des stages d’apprentissage et de perfectionnement sont organisés chaque semaine, des downwinds à la Dune Blanche et au Speed Spot, ainsi que des sorties dans les vagues de l’Océan lors des sessions de kitesurf.
Dakhla offre le package idéal : hébergement adapté, vent constant, lagon parfaitement lisse et marées qui permettent d’avoir un site d’eau peu profonde parfaitement adapté à l’apprentissage du sport. Idéale pour kitesurfeurs, débutants ou confirmés, Dakhla grandit en bordure d’un magnifique lagon, orienté Nord-Sud, en plein désert. Subtile union d’une eau à 22°C et d’un air à 25°C toute l’année, le lieu permet de vivre sa passion au maximum. Ce spot side-shore est idéal pour apprendre et progresser en kitesurf. De la lagune jusqu’aux vagues de l’Atlantique proches, des spots de kitesurf existent pour tous les niveaux et toutes les envies. Dans cette merveille saharienne, les sports nautiques se pratiquent en hiver, notamment sur le site de Foum Labouir, l’un des spots les plus prisés d’Afrique. Située à la même latitude que La Havane et Hawaï, la destination bénéficie d’un climat tropical, tempéré par les alizés et les courants marin et saharien à l’Est, avec l’ensoleillement du Sud marocain… d’excellentes conditions de navigation toute l’année.
Balade en quad ou en moto
Les centaines de kilomètres de plage et les étendues désertiques du Sahara sont un cadre idéal pour des raids en moto ou en quad ; un bonheur pour les amateurs d’adrénaline dans un décor enchanteur.
Pêche
Les eaux de Dakhla sont parmi les plus poissonneuses au monde. La pêche en surfcasting – les pieds au bord de l’eau – peut se faire dans la baie ou l’Océan. Le poisson vedette de Dakhla est la courbine.
Golf de sable
Le premier golf éco-responsable du Maroc, le Rio de Oro, un parcours de 9 trous, a la particularité d’être sur un terrain sableux et d’avoir une consommation en eau réduite, en plus de greens arrosables à l’eau de mer. Ce terrain, un mètre sous le niveau de la mer, connaît un tassement naturel du sable lié à l’action des marées, lui donnant une texture adéquate pour jouer au golf : la balle rebondit et roule comme sur un terrain gazonné.
Expédition à dos de chameaux et nuit en bivouac
Le désert offre une large palette de produits touristiques à la carte, tels que les circuits chameliers, l’hébergement de plein air en campements et bivouacs, ainsi que des activités récréatives. Une expédition de plusieurs jours dans le désert est le meilleur moyen de plonger dans la culture des Sahraouis, le peuple du désert qui vit en harmonie avec lui.